Avec une amie, nous apprécions d'emmener notre marmaille à des spectacles. Par chance, notre ville en organise dans les bibliothèques où nous nous régalons les yeux et les oreilles de spectacles gratuits et de grande qualité. A Rennes différents festivals pour jeune public sont également organisés, et là c'est une autre histoire. Non seulement les places ne sont pas données (même une enfant de moins d'un an paie)et les spectacles sont parfois, comment dire, une catastrophe à se demander ce qu'a fumé l'auteur...
J'ai en mémoire un spectacle nommé "la pierre qui voulait être un oiseau", nos minettes s'attendaient légitimement à voir une pierre voler, au lieu de cela nous assistâmes à la fabrication d'une espèce de pâte par une folle qui parlait en espagnol avec en fond sonore des ricanements effrayants tout cela sous une structure en métal très étouffante. Nous vîmes aucun oiseau...
Mais aujourd'hui c'était le pompon, la cerise sur le gâteau, l'apothéose du mauvais goût, voici le résumé du spectacle que nous sommes allées voir
S’il y avait une histoire, elle commencerait ainsi : " Il y a très longtemps, il y avait une jeune princesse qui voulait faire mieux que les fées, être plus belle, plus intelligente, plus grande, plus forte… Son orgueil était si grand qu’elle en oublia père, mère, famille… elle ne pensait plus qu’à elle, à son image.Son désir de perfection fût si fort qu’il provoqua la colère des fées qui décidèrent de lui jeter un sort. Une nuit, un orage éclata et la transformation commença… patati et patata… " C’est une petite ballade dans un musée miniature où l’étrange côtoie le grotesque. Des tableaux accrochés dans l’espace, des morceaux de corps se parant d’attributs d’animaux, une transformation progressive en monstre absurde, mi-humain mi-animal et, finalement, une toile à la Jérôme Bosch pour réconcilier l’enfant et sa peur du monstre. Dans un sentiment paradoxal de crainte et de curiosité, Christine Le Berre nous rapproche de l’imagerie moyenâgeuse du monstre, en privilégiant les symboles universels, pour sensibiliser les tout-petits à l’importance de la poésie et de l’imaginaire dans la vie réelle.
et une petite photo
Nous nous installons et assistons à une représentation surréaliste, allier autant de mauvais goût, d'obscénités, d'animaux empaillés, de vulgarités dans un même spectacle je ne savais pas que c'était possible.
Si on ajoute de longs temps de pause et une incompréhension de l'histoire autant par les enfants que par les adultes je ne savais pas que l'on pouvait faire une chose pareille.Les enfants ont eu peur, certains ont même pleuré, pas mal pour un spectacle pour enfants.Ils ont applaudis dès le premier blanc, peut être pensaient ils que c'était fini et cela aurait été tant mieux !
1 commentaire:
L'art contemporain ne nous touche pas faut-il croire...
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