vendredi 29 février 2008

Non mais je rêve !!!

Avec une amie, nous apprécions d'emmener notre marmaille à des spectacles. Par chance, notre ville en organise dans les bibliothèques où nous nous régalons les yeux et les oreilles de spectacles gratuits et de grande qualité. A Rennes différents festivals pour jeune public sont également organisés, et là c'est une autre histoire. Non seulement les places ne sont pas données (même une enfant de moins d'un an paie)et les spectacles sont parfois, comment dire, une catastrophe à se demander ce qu'a fumé l'auteur...
J'ai en mémoire un spectacle nommé "la pierre qui voulait être un oiseau", nos minettes s'attendaient légitimement à voir une pierre voler, au lieu de cela nous assistâmes à la fabrication d'une espèce de pâte par une folle qui parlait en espagnol avec en fond sonore des ricanements effrayants tout cela sous une structure en métal très étouffante. Nous vîmes aucun oiseau...
Mais aujourd'hui c'était le pompon, la cerise sur le gâteau, l'apothéose du mauvais goût, voici le résumé du spectacle que nous sommes allées voir
S’il y avait une histoire, elle commencerait ainsi : " Il y a très longtemps, il y avait une jeune princesse qui voulait faire mieux que les fées, être plus belle, plus intelligente, plus grande, plus forte… Son orgueil était si grand qu’elle en oublia père, mère, famille… elle ne pensait plus qu’à elle, à son image.Son désir de perfection fût si fort qu’il provoqua la colère des fées qui décidèrent de lui jeter un sort. Une nuit, un orage éclata et la transformation commença… patati et patata… " C’est une petite ballade dans un musée miniature où l’étrange côtoie le grotesque. Des tableaux accrochés dans l’espace, des morceaux de corps se parant d’attributs d’animaux, une transformation progressive en monstre absurde, mi-humain mi-animal et, finalement, une toile à la Jérôme Bosch pour réconcilier l’enfant et sa peur du monstre. Dans un sentiment paradoxal de crainte et de curiosité, Christine Le Berre nous rapproche de l’imagerie moyenâgeuse du monstre, en privilégiant les symboles universels, pour sensibiliser les tout-petits à l’importance de la poésie et de l’imaginaire dans la vie réelle.
et une petite photo


Nous nous installons et assistons à une représentation surréaliste, allier autant de mauvais goût, d'obscénités, d'animaux empaillés, de vulgarités dans un même spectacle je ne savais pas que c'était possible.
Si on ajoute de longs temps de pause et une incompréhension de l'histoire autant par les enfants que par les adultes je ne savais pas que l'on pouvait faire une chose pareille.Les enfants ont eu peur, certains ont même pleuré, pas mal pour un spectacle pour enfants.Ils ont applaudis dès le premier blanc, peut être pensaient ils que c'était fini et cela aurait été tant mieux !

lundi 25 février 2008

Quand le mâle est malade

la femelle est malheureuse. Heureusement pour moi, le mâle n'est pas malade souvent, ouf ! Le mâle malade réfléchie , analyse, veut comprendre la maladie, les pourquoi, les comment avant toutes ingestions du moindre remède que la gentille femelle lui propose. Nous passons donc 3/4 jours avec un mâle malade crispé sur son mal. Car le mâle malade ne s'exile pas dans sa chambre au calme pour être tranquille et permettre à la famille de continuer à vivre. Non, non le mâle malade lit sur le canapé dans la pièce de vie de l'appartement, rouspétant du bruits des enfants, des pleurs de la petite dernière (malade aussi).
En conclusion, le mâle malade me rend malade et heureusement pour moi aujourd'hui le mâle va mieux, il recommence à râler c'est un signe de rétablissement.

samedi 16 février 2008

Racontez, racontez

oui mais quoi ? je n'ai malheureusement pas beaucoup de matière à raconter, je me rend compte que la plupart du temps où je me mets au clavier c'est soit pour me plaindre (ben oui il faut bien que je le fasse quelque part), je commence un message et puis je me dis que non cela ne va pas être sympa à lire, soit pour me moquer de Monsieur N et là je ne trouve pas cela sympa du tout, mais bon oublions pour quelques minutes ma sympathie, moquons nous.
Notre ordinateur a élu domicile depuis quelques semaines dans notre salon ce qui permet à notre couple de cohabiter le soir dans la même pièce et permettre à Monsieur N de vivre avec le reste de la famille (un peu contre son gré ;0) petit bémol à cette situation, Monsieur N, allongé sur le canapé tel le calife se transforme en "big brother", qu'est ce que tu fais, c'est quoi ce message, qu'est ce que tu achètes là ?? Pourquoi tu cherches cela comme cela, vas plutôt sur ce site c'est plus simple??? Laissez moi ma liberté de surfer !!!!!

Ce soir j'ai assisté à une scène assez gratinée Monsieur N plutôt littéraire de son état a pris l'initiative (c'est bien cela) de mettre les pâtes dans les bocaux (oui j'aime bien, je trouve cela joli). Ouh lala quelle équation difficile. Cela a commencé par "mais cela ne va rentrer" puis " cela ne rentre pas", Mais chéri tu peux mélanger ce reste avec celles ci, ce sont presque les mêmes, ouh lala c'est dur cela pour Monsieur N parce ce ne sont pas exactement les mêmes. Mais quand il manque un bocal et que j'émets l'idée qu'il peut enlever le reste de quinoa pour le mettre dans un plus petit bocal et ainsi en avoir un grand , là je prends des risques, mais j'aime le risque moi! et puis il faut dire que je suis (un petit peu) chiante avec mes rangements (de pâtes).

samedi 9 février 2008

Pourquoi le samedi chez nous, c'est pas ravioli


12H14, je suis en train de surfer au soleil clouée sur ma chaise, pas envie de bouger. Miss V vide pour la énième fois la poubelle a papier goûtant chaque chose qu'elle en sort. En pyjama, Monsieur N serein et souriant (si si cela arrive) s'est installé sur un fauteuil au soleil et relit un stephen king. c'est cool on est bien. Princesse S et mademoiselle A jouent, le bonheur. Tout ceci en écoutant la symphonie fantastique de Berlioz. L'extase.
Sauf qu'il est maintenant 12H18 et qu'inévitablement les estomacs vont me rappeler à l'ordre. et voilà pourquoi je rêve qu'il y ait dans mon placard une boite de raviolis. Mais pourquoi il n'y a pas une boite de raviolis dans mon placard, pourquoi c'est jamais raviolis chez nous. Tout d'abord parce que c'est contraire à notre religion (quelle religion, l' anti raviolisme peut-être...)et puis parce que le ravioli fait partie pour nous de la mal bouffe, on ne sait même pas ce qu'il y a dedans, des restes d'autres préparations peut être, vraiment le ravioli c'est pas joli joli. Bon il faut que me sauve puisque pas de ravioli, je vais aller me creuser les méninges avant que tout ce petit monde idyllique se transforme en meute sauvage !

lundi 4 février 2008

bon appétit

En maman parfaite, j'avais entrepris de diversifier miss V au alentours de ses 6 mois, j'avais emprunté un petit robot pour limiter le gâchis, et fait de petites purée avec amour. Mademoiselle V refusa tout ce qui lui était proposé avec une cuillère. Je me contentais de lui donner une carotte par ci un haricot par là, il lui arrivait de ne rien manger de solide pendant une semaine sans que l'on s'en aperçoive se contentant du lait maternel à volonté. Voici trois jours, Miss V(11 mois) réclame haut et fort, mais quoi ?, j'ai mis pas mal de temps à comprendre et puis je l'ai assise sur le plan de travail et lui ai donner de la soupe à la petite cuillère et oui Miss V avait faim ! Elle ouvrait la bouche à s'en décrocher la mâchoire. Et voici notre miss V qui réclame à chaque repas son du. Et me voilà avec un menu de plus à penser.

En maman presque parfaite, j'ai je l'avoue acheter quelques petits pots bio pour les jours où...